En chinois le mot « Crise » s'écrit avec deux idéogrammes, l'un signifiant « Danger » et l'autre « Opportunité ».
Dans la vie, au plus on est pessimiste, au plus on voit les dangers. Si on est utopiste, on ne voit que les opportunités (au risque d'aller dans le mur). Par contre, les réalistes-optimistes voient les dangers et les opportunités et ils consacrent leur énergie à rechercher et à développer ces opportunités.
Cela passe par une nécessaire analyse de la situation en gardant à l'esprit ce que nous enseigne Tim Gallway dans « The Inner Game » : tout changement commence par la prise de conscience que le changement est nécessaire.
Les crises sanitaire, économique, écologique, politique, institutionnelle,… que nous traversons pour le moment, en Belgique, en Europe et dans le monde nous montrent qu'il est grand temps de changer un certain nombre de choses.
Gandhi nous recommande d'être le changement que nous voulons dans le monde. Il nous met face à notre responsabilité et à la valeur de l'exemple ; preuve de cohérence et source d'inspiration. Comment voulez-vous éduquer vos enfants ou motiver vos collaborateurs à ce que vous ne pratiquez pas ?
Dans les différentes crises que nous connaissons, quelle est notre responsabilité (même petite) ? Que pouvons-nous changer afin que le monde soit meilleur et un peu plus comme nous le souhaitons.
Nous savons que nos sociétés occidentales sont assez individualistes et le danger est que si nous le restons, personne ne fera le premier pas, croyant que ce n'est pas avec son petit pas que le monde changera. Pourtant, le
monde ne changera que s'il y a un nombre suffisant de personnes qui vont dans le même sens, qui prennent conscience que nous empruntons cette planète à nos enfants, à nos petits-enfants et aux générations suivantes. Il est donc
important d'en prendre soin ensemble et dès maintenant.
Seuls, nous ne ferons pas tout, mais nous avons pu voir qu'en Belgique, la solidarité citoyenne a prouvé sa force en réalisant de belles choses ces derniers mois.
Je vous propose donc de dédier cette année à cette prise de décision. Pour cela, deux expressions courantes pourront vous permettre de faire le premier pas. Vous pouvez prendre du recul ou prendre de la hauteur. Dans les
deux cas, vous sortez la tête du guidon pour changer de perspective. Personnellement, comme Guibert del Marmol le décrit dans son premier livre « Tomber plus haut », je préfère prendre de la hauteur et en profiter pour mettre en
action, la partie la plus élevée de ma personnalité.
Celle où j'ai confiance en moi et dans laquelle je me fixe des objectifs d'épanouissement personnel. C'est le point de départ. La seconde étape est de se donner des objectifs relationnels. Avoir des relations épanouissantes
en coopérant et en partageant nos savoirs et savoir-faire tout en étant dans un Savoir Etre authentique et respectueux des autres et de leurs différences. C'est dans la réunion et l'optimisation des différences que n'importe quelle équipe trouve toute sa Puissance.
Nous savons que l'Amour (et l'amitié) partagé est beaucoup plus fort et nous permet de soulever des montagnes. Nous en avons tous besoin et cela nous galvanise.
Personnellement je m'engage à mettre toute mon énergie à appliquer ma mission de vie dans le respect de ce que j'ai écrit ci-dessus ... et vous, quelle est votre mission de vie ? Et plus important encore, vivez-vous en harmonie avec elle ?
Pierre-Jean De Jonghe
Président de la Leading & Coaching Academy et Master Certified Coach